Appel à projets - Climats urbains Environnement - Centre Duvigneaud

Climats urbains : végétal versus minéral

21e édition du Prix Paul Duvigneaud de l'éducation permanente à l'environnement urbain.

Vous développez un projet d'éducation permanente qui touche au thème « Climats urbains : végétal versus minéral » en Région bruxelloise, à destination de publics diversifiés ? Déposez votre dossier de candidature au Prix Paul Duvigneaud avant le vendredi 13 juin 2014.

Un thème qui fait référence, notamment, aux impacts positifs de végétalisations réfléchies, par rapport aux minéralisations (bâtiments, voiries...). Pour ces dernières, le choix judicieux des matériaux et des couleurs pourrait aussi être abordé. Mais d'autres dimensions peuvent également faire l'objet de ce travail de sensibilisation : effets sur la santé, ou sur le cycle de l'eau/l'aléa d'inondation par exemple.

De la même façon qu'un couvert forestier influence les variations de température, l'humidité atmosphérique dans et à proximité immédiate de la forêt..., les conditions d'environnement propres à la ville sont susceptibles d'entretenir ce que nous appelons ici un "climat local" urbain. C'est ce "mésoclimat" (variables climatologiques perçues à l'échelle de l'écosystème) qui sera au centre du travail d'éducation permanente, même s'il n'est pas exclu de faire référence, par exemple, au "changement climatique global". En effet ce dernier, dans des scénarios de fréquence accrue des canicules ou d'autres événements météorologiques plus ou moins extrêmes, pourrait bien montrer une fâcheuse tendance à accentuer certains impacts négatifs du climat local de la ville sur la santé ou le bien-être de ses habitants.

L'aspect sans doute le mieux étudié de la climatologie urbaine est l'existence d'"îlots de chaleur".
Le phénomène et ses causes ne doivent pas être confondus avec la stagnation éventuelle d'un dôme de polluants - même si l'îlot de chaleur peut contribuer à la formation de celui-ci.

Mais d'autres facettes de la climatologie urbaine peuvent évidemment être abordées: l'humidité de l'air (généralement déficitaire en ville dense!) et les précipitations (brouillards et rosées : idem; pluies intenses: fréquence accrue??), les vents et turbulences de l'air, etc. Des liens avec les ICU existent aussi pour ces paramètres-là. Une diversité de (sous-)thèmes existe donc pour "Climats urbains", parmi lesquels les collectifs candidats au Prix pourront choisir de n'en traiter que l'un ou l'autre - ou la problématique entière.

Le thème offre une autre opportunité: celle de pouvoir proposer des ébauches de solutions, pour un aménagement de la ville qui tienne compte de ce mésoclimat - dans un contexte de minéralisation rapide en Région bruxelloise! Si certaines sont de l'ordre de la planification urbanistique et de la conception des espaces publics (domaines qui ne devraient pas non plus exclure l'éducation permanente du citoyen... via les contrats de quartier p.ex.), d'autres peuvent concerner directement architectes, gestionnaires de bâtiments ou d'espaces (de tout poil: verts ou non; parkings notamment), ainsi que leurs occupants. Il s'agit ici souvent, soit de limiter, soit de compenser, la minéralisation de la ville. Par des mesures de végétalisation "intelligente", que ce soit de voiries (arbres d'alignement, en fonction de largeur et exposition de la chaussée), de façades, de toitures ou d'espaces verts... mais aussi par des mesures visant le cycle de l'eau (bassins de rétention, "noues").

Infos : 02/642 24 92, centrepduvigneaud @gmail.com, www.centrepaul duvigneaud.be.