Concert en Solidarité avec les inculpes du Secours Rouge
Concert en Solidarité avec les inculpes du Secours Rouge
Concert en Solidarité avec les inculpes du Secours Rouge
mardi 24 janvier 2012 19:00
Garcia Lorca R.des Foulons, 47-49 • 1000 Bxl
APRéS LE RASSEMBLEMENT DE SOLIDARITé
(qui départ à 17h Parvis de St. Gilles)
Lieu:
• Vidéo et discussion sur le procés
• Poésie
• Music
• DJ-set
• Concert Binamé
Le 12 février 2007, des dizaines de militants communistes, syndicalistes et antifascistes sont arrêtés dans plusieurs villes italiennes. La police italienne enquêtait sur une organisation clandestine, le Parti Communiste Politico-Militaire, qui éditait un journal clandestin, et envisageait des attentats contre une résidence et une chaîne de télévision de Berlusconi.
Parmi les milliers de documents en tout genre, la police italienne trouve, enterrées dans le potager d'un des militants italiens arrêtés, les photos de quatre membres du Secours Rouge, une organisation de solidarité avec les prisonniers révolutionnaires.
La police italienne communique secrètement l'information à la police belge. L'examen des écoutes des militants italiens lui fait penser que ceux-ci pourraient parler des 4 du Secours rouge, alors qu'aucun nom, prénom n'est évoqués, aucune précision n'est donnée. La police n'envisagera aucune des mille autre explications possibles et, pendant un an et demi, elle va espionner les 4 et leur entourage avec des moyens inouïs : caméras cachées devant les domiciles, interception des conversations téléphoniques et des mails, filatures, check de tous les voyages à l'étranger par scanning des listes des compagnies aériennes ferroviaires et routières, examen des anciennes communications (remontant jusqu'à 2004 dans un cas !), etc.
Cet espionnage n'aura aucun résultat, ce qui sera finalement reconnu. Suite à cela, le juge d'instruction opte pour la "fuite en avant" et ordonne une vague de perquisitions et d'arrestations.
A l'aube du 5 juin 2008, les commandos antiterroristes, cagoulés et l'arme au poing, défoncent les portes et procèdent aux arrestations. Les membres du Secours Rouge, mais aussi diverses personnes de leur entourage (y compris un mineur d'âge), sont menacés avec des armes. Une membre du SR est perquisitionnée, menacée d'une arme et embarquée alors qu'elle n'est même pas inculpée. En deux jours, 7 personnes seront interpellées (dont 6 membres du SR) et 6 seront incarcérées.
La police tente aussi de révoquer les libérations conditionnelles sous prétexte que les conditions n'ont pas été respectées, mais les Tribunaux d'application des peines donneront tort à la police et ordonneront des remises en libération.
Une campagne médiatique reprend les mensonges énormes distillés par la police qui affirme que « des explosifs ont été trouvés », qu'il s'agit de « la renaissance des CCC » etc.
Les interrogatoires révèlent que le principal intérêt des policiers est dirigé contre les activités du Secours Rouge. Les 4 sont invités par exemple à identifier, sur photo, des personnes ayant assisté à des meetings publics du SR. Les 4 refusent, comme ils refusent de répondre aux questions des enquêteurs et de décrypter les mails, ce qui est leur droit mais qui sera tout même évoqué comme éléments à charge.
Immédiatement, un fort mouvement de solidarité se met en place : conférence de presse, manifestations devant les prisons de Saint-Gilles où sont détenu Abdel et constant, de Forest où est détenu Bertrand, et de Berkendael où est détenue Wahoub.
Le 11 juin, et alors que le mouvement de solidarité prend de l'ampleur, les mensonges parus dans la presse les premiers jours sont mis à nu. Les fameux explosifs se révèlent être le reste d'un innocent feux d'artifice tiré peu avant pour un mariage. La Chambre du Conseil décide de trois libérations. Contre l'avis du Parquet fédéral qui a fait appel en vain: le 26 juin, Abdel, Constant et Wahoub sortent de prison. Bertrand sera libéré le 29 juillet 2008.
Mais le parquet fédéral, qui s'est déjà tristement illustré dans l'affaire DHKP-C/Bahar Kimyongur, s'acharne. Il veut un procès et des condamnations. Une chambre du Conseil doit se réunir le 25 janvier mai pour décider si il y a lieu d'organiser un procès contre les 4 du Secours Rouge.
Contre les lois d'exceptions, le parquet fédéral et la justice de classe,
Mobilisons-nous pour l'arrêt des poursuites contre les 4 du Secours Rouge!
Rassemblement MARDI 24 janvier à 17h au Parvis de Saint-Gilles (1060 Bruxelles).
Liens:
une vidéo de No Proces expliquant le dossier
site d'info et de solidarité
Adresse e-mail de contact: srapapc@gmail.com
Source : http://bxl.indymedia.org/events/3648